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Assemblée générale de l’Association suisse du commerce fruits, légumes et pdt à Berne
« SWISSCOFEL
est un réseau quasi unique au monde », s’est réjoui Jacques Blondin en
ouvrant la dixième assemblée de l’organisation qu’il préside. Le directeur de
l’Union maraîchère de Genève a précisé que, plus qu’un syndicat professionnel,
l’association sert de plateforme de communication, de rencontres et surtout de
négociations. « Cela ne découle pas seulement de notre fédéralisme mais
aussi et surtout de notre farouche volonté de régler les problèmes entre
nous ». Et le président de préciser que les partenaires concernés par la
filières sont : les producteurs (maraîchers, arboriculteurs, producteurs
de pommes de terre), les commerçants et importateurs, l’industrie, les
distributeurs (détaillants) et le secteur dit HORECA (hôtels, restaurateurs et
cantines).
Le
directeur de SWISSCOFEL, Marc Wermelinger, ne s’est pas appesanti sur l’accord
de libre échange avec l’Union européenne qu’il « considère comme une
option seulement si le résultat des négociations comprend une situation
équilibrée notamment avec constitution d’une réserve au bilan pour financer les
mesures d’accompagnement ». Le gérant a préféré entretenir les membres de
la mise en œuvre du standard de la branche pour les bonnes pratiques agricoles
et commerciales, SwissGAP. La procédure d’accréditation a été achevée avec
succès par l’instance suisse SAS. Il faut passer maintenant au benchmarking en s’inspirant des éléments
de GlobalGAP pour en tirer les meilleurs éléments, les plus cohérents avec la
pratique.
Question
pratique, il a aussi fallu aborder le droit du travail. Sur la table : des
négociations concernant les prescriptions de compensation pour le travail du
dimanche dans les entreprises de distribution et l’autorisation du travail de
nuit durable pour les équipes. « Swissness » et la nouvelle
« stratégie en matière de qualité » sont deux autres points
importants pour l’avenir de l’agriculture. « SWISSCOFEL s’engagera pour
que le commerce, les consommateurs et le marché puissent décider librement en
fonction du succès ou de l’échec d’un produit », a souligné Marc
Wermelinger.
Le
bilan tiré par le comité est positif. L’organisation reste dynamique. Elle ne
le montre pas seulement par le mouvement de ses bureaux qui déménagent de la Kapellenstrasse à la Belpstrasse, mais par
son engagement en général… Et aussi par l’élection d’une première femme au
comité : Daniela Spavetti de Kerzers qui remplace Heinz Leuenberger de
Dänikon.