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Assemblée générale de Vitiplus à Grandvaux
Le constat du président Eric Barbay concernant la lente diminution des membres de Vitiplus depuis 2006 a donné lieu à des explications du responsable de l’Office de conseil agricole, David Rojard : la plupart des démissions ont pour cause la retraite, la mise en location ou la cessation d’exploitation. Au 31 décembre 2011, les 14 groupes viticoles de Prométerre et de VITIplus comptaient 631 membres, auxquels il faut ajouter les 19 membres vaudois du groupe Viti-Vully qui ne fait pas partie de Vitiplus. Ces 650 exploitations membres des groupes de Prométerre représentent quelque 3100 hectares, une surface totale exploitée qui est restée stable malgré la réduction du nombre d’exploitants inscrits. Pour David Rojard, la raison principale de cette stabilité est que «la modification des structures entraînent un accroissement de la surface moyenne par exploitation».
Réussites… et échecs !
En 2011, 32 séances (dont l’organisation d’une démonstration de machines à fin 2010) ont été organisées, soit quatre séances de plus qu’en 2010. En outre, deux groupes d’intérêt supplémentaires ont été créés l’année dernière, le premier traitant la problématique de l’azote et le second la viticulture biologique et biodynamique. 433 certificats Vitiswiss pour la production de raisin et le label Vinatura pour le vin, - tous deux garants d'une production respectant l'environnement -, ont été délivrés : « Ce qui prouve la rigueur de beaucoup d’entre vous et l’attachement que vous avez pour la production intégrée», a souligné Eric Barbay. En revanche, le président s’est étonné du nombre d’échecs (171) dus, pour la plupart, au manque d’assiduité aux séances de formation continue.
Activités de Vitiswiss
Concernant Vitiswiss, Eric Barbay, membre du comité et Jean-Michel Bolay, délégué du canton de Vaud à la Commission technique ont fait le point sur 2011. Ainsi Vitiswiss a obtenu rapidement un accord dans le cadre de la suppression du bio sectoriel 2012 pour la création d’une nouvelle catégorie de vignes intitulée sans intrants de synthèse : « Elle permet de cultiver une partie de son exploitation avec ces nouvelles techniques», a expliqué Eric Barbay.
La question des bordures tampon à proximité des eaux de surface (6 m) est, en revanche, « un véritable serpent de mer » ! La réponse des offices fédéraux concernés était annoncée pour le 15 mai 2009 mais elle n’est, à ce jour, pas encore parvenue à Vitiswiss. Il semble que si l’on veut imposer des bordures tampon à la viticulture, la modification du Cadastre viticole pose problème. Affaire à suivre.
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