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Les domaines d’activités de la FRI se déclinent en cinq

facettes: productions animale et végétale, économies rurale et familiale,

produits du terroir et tourisme rural.

En matière de production animale, la FRI a planché sur le suivi de

l’alimentation des vaches laitières. Ont été visés les aspects qualitatifs par

une harmonisation des pratiques et l’utilisation des observations alimentaires

sur les animaux selon la méthode Obsalim. La mise en place d’une formation

continue a concerné, entre autres choses, les thérapies alternatives telles que

l’homéopathie et la phytothérapie.

En ce qui concerne la production

végétale, des essais en grandes cultures ont été conduits à Coutemelon pour les

blés panifiables et fourragers, à Courtedoux pour les orges et le colza, à

Damphreux pour les blés biologiques. Il a aussi été question de gestion

intégrée sylvo-pastorale. Côté cours, la Fondation s’est fendue d’un programme riche et

varié en formation de base et continue, avec en point de mire le

« Festival du non labour » qui a drainé pas moins d’un millier de

personnes.

Au chapitre de la gestion

d’entreprise, la FRI

s’est mobilisée sur les axes suivants : stratégie de compression des

coûts, bonne compréhension des résultats comptables, renfort de compétence,

développement des collaborations interentreprises.

L’économie familiale a été abordée sous l’angle des contacts

et participations ; ceux avec les entreprises formatrices, commissions de

formation, Concours suisse des produits du terroir, Semaine du goût…

Question terroir et tourisme, on a

travaillé sur les marques de garantie, en particulier la réorganisation des

structures de promotion. Un groupe de travail a été constitué pour organiser le

« Forum tourisme rural » en novembre; ces actions visant à augmenter

la valeur ajoutée agricole dans le Jura et le Jura bernois.

De la sauvegarde du patrimoine

rural à la campagne d’éradication de la diarrhée bovine en passant par la

protection des sols autour de l’autoroute A16, les 80 pages du rapport exhibent

à l’envi le foisonnement de mandats, de projets, de supports, de dossiers et

autres visites et enquêtes. En bref, de quoi se convaincre de la belle vitalité

de jeunesse dont fait preuve la FRI. Et

pourtant, celle-ci ne cache pas qu’elle pourrait faire mieux :

« L’ancrage et l’efficacité de la

FRI doivent être renforcés à l’aide des principaux

instruments ». Ils se nomment « Convention de prestations »,

doivent être signés par les Cantons de Berne et du Jura. C’est c hose faite,

après publication du rapport, en début d’été 2008.