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La CER du Conseil national dit oui au sucre indigène
Lors de sa séance du 15 janvier 2024, la CER du Conseil national a donné suite aux initiatives des cantons de Thurgovie et de Berne. Elle partage l’avis de la commission soeur du Conseil des États. Les deux initiatives demandent le maintien du taux actuel d’approvisionnement en sucre suisse. Cette décision crée les conditions permettant de trouver des solutions novatrices et pérennes pour la filière du sucre dès 2026 et d’assurer l’approvisionnement du pays avec du sucre indigène durable. La filière se réjouit de cette décision et remercie les initiants, les cantons de Thurgovie et de Berne, ainsi que les communes d’Aarberg et de Frauenfeld qui hébergent les fabriques. « Nous apprécions le signe positif donné par les politiciens et sommes heureux qu’ils aient reconnu la nécessité de trouver une solution », a déclaré Martin Flury, le président de la Fédération suisse des betteraviers, en ajoutant que « la dépendance de la Suisse de l’étranger en matière d’approvisionnement en sucre constituerait un risque incalculable à une époque d’instabilité politique ».
La nécessité d’agir a été reconnue – la filière est prête à adopter des solutions pragmatiques
En inscrivant dans la loi les contributions pour culture particulière et la protection douanière, le Parlement a signifié son soutient à l’ensemble de la filière du sucre indigène en 2021. Plus de 3800 planteuses et planteurs et plus de 300 collaboratrices et collaborateurs des sucreries peuvent compter sur des conditions stables jusqu’en 2026.
La limitation dans le temps des contributions pour culture particulière et de la protection douanière faisaient également partie d’un compromis avec l’industrie agroalimentaire. À présent, il s’agit de prolonger ces mesures de façon judicieuse. Il convient d’aménager les contributions pour culture particulière et les droits de douane de telle sorte que la culture de betteraves demeure attractive et que les surfaces repartent à la hausse. En parallèle, les programmes de développement de variétés plus résistantes et de méthodes de culture écologique innovantes ainsi que la recherche de nouveaux engrais et de solutions inédites pour lutter contre les ravageurs doivent être poursuivis. Cette décision politique encourageante crée les conditions et permet de libérer les ressources financières nécessaires.
Communiqué de presse de la Fédération suisse des betteraviers et l'Union suisse des paysans et de Sucre Suisse SA
Informations pour journalistes
Martin Flury, Fédération suisse des betteraviers Téléphone 079 720 89 51
Martin Rufer, Union suisse des paysans Téléphone 078 803 45 54
Andreas Blank, Sucre Suisse SA Téléphone 079 334 35 26